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12 novembre 2012

Question de timing

Résumé des épisodes précédents : La séduction est un subtil mélange de stratégies, de façon d'être, de choses à dire ou à ne pas dire. Tout cela me laisse parfois dubitatif. Mais pour que la mayonnaise prenne entre deux personnes, il faut aussi faire des choix et croiser les doigts pour que ce soit les bons...

Avant de passer à autre chose, je voulais vous parler d'un dernier élément qui me semble être à l'origine de nombreuses complications au début des relations amoureuses, surtout après la trentaine ou lorsque l'on a connu des déceptions amoureuses par le passé : à quel moment faut-il avouer ses sentiments (quand on en a) ?

Cela m'est arrivé 2 fois au cours de ces trois dernières années et j'ai choisi 2 fois la mauvaise option...



 
 
Ne pas confondre coup de cœur et sentiments

C'est la première erreur à ne pas commettre. Au début, forcément c'est magique, c'est nouveau, c'est cucul la praline, c'est
« je te manque mon cœur ? » ou autre sucreries mièvres du même tonneau.
C'est souvent à ce moment là que l'un des deux (souvent la demoiselle il faut bien l'avouer) s'emballe.

 



À moins d'être coutumier du fait de tomber en pâmoison devant la première venue en achetant son camembert au Franprix, il faut généralement se méfier de ce que l'on éprouve au bout de 15 jours ou 3 semaines avec quelqu'un. Car ça ne pourrait être qu'un simple coup de cœur qui repart aussi vite qu'il s'est arrivé. Et tout se déconstruit...
 


Je ne crois pas au coup de foudre et j'ai tendance à penser qu'il est aussi rapide et puissant que bref pour ceux ou celles qui l'éprouvent. Admettons donc qu'après un certain temps - variable selon les individus - vous soyez sûrs d'éprouver réellement quelque chose pour votre nouvelle conquête. C'est alors que se pose la question évoquée ci-dessus : quand faut-il dire (ou tout au moins faire comprendre) à l'autre qu'il compte pour vous un peu plus que ledit camembert évoqué plus haut ?

On a dû déjà vous le dire plein de fois à la suite d'un échec (Qui ça « On » ?... Oui, vous savez les amis bienveillants dont je vous avais parlé au tout début de ce blog) :


- « C'est clair que c'était quelqu'un de bien. Mais c'était pas le bon timing... ». Damned.
Voilà, selon les spécialistes de votre entourage (ben oui ce sont forcément des spécialistes puisque eux, ils sont en couple et que vous vous ne l'êtes pas), le sort de votre idylle naissante ou à venir dépend de cet anglicisme barbare : le timing (prononcez thaï-mine-g' avec le g aspiré à la fin).





En gros cherche-t-elle la même chose que vous au même moment (un plan cul, une histoire pansement ou une grande romance) et ressent-elle la même chose que vous au même moment (les mains moites, les papillons dans le ventre, son image qui vous obsède du matin au soir...) ? Que se passe-t-il si l'un est en avance sur l'autre ?



Scénario 1 : Avouer ses sentiments et faire fuir l'autre

Donc après 2 ans de célibat, d'étoiles de mer, de dingues, de filles blessées, de jalouses maladives, de muettes, de bavardes, de tordues, de consommatrices insatiables, de filles qui n'avaient pas coupé le cordon avec maman, avec leur ex, de désaxées à la recherche du père, de grandes, de petites, de nymphos, de frigides, de blondes, de brunes, de chômeuses, de droguées du boulot, de dépendantes, d'indépendantes, de fumeuses de joints, d'alcooliques qui s'ignorent ou d'un peu tout ça à la fois... enfin ELLE est arrivée !


J était brillante, intelligente, belle...
Il fallait bien qu'il y ait un hic.

 


Je me suis attaché assez vite à elle.
Trop vite sûrement.
Sans respecter le fameux timing.
Sa rupture avec son ex était trop récente et elle n'était pas prête à s'engager de nouveau dans une relation. Un grand classique.

Donc pour résumer, nous étions bien ensemble mais pas dans le timing. L'aveu de mon attachement au bout de seulement un mois l'a donc effrayé (bon pourtant je ne m'étais pas mis à genoux en slip léopard avec une rose entre les dents. J'aurais dû ?).

De peur de trop s'attacher elle aussi et de peur de partir sur les bases d'une vraie relation de couple, elle s'est enfuie en courant...



Scénario 2 : Ne pas avouer ses sentiments et faire fuir l'autre

Quand on est trentenaire, il y a plein de choses qu'on supporte moins bien qu'à 20 ou 25 ans et qui nécessitent plus de temps pour s'en remettre : les cuites, les nuits blanches, les trahisons, les fractures et... les parpaings dans la gueule !
Donc là, j'en avais pris un beau, bien balancé et en pleine poire.
En bon chien de Pavlov, j'avais bien retenu la leçon : il ne faut pas avouer ses sentiments même sous la torture voire mieux, tout faire pour ne pas en avoir trop vite.

J'ai rencontré L quelques mois plus tard : drôle, humaniste, un charme fou.
Il fallait bien qu'il y ait un hic.

Je ne me suis pas attaché très vite à elle.

Pas assez vite sûrement.
Sans respecter le fameux timing.
Sa rupture avec son ex n'était pas si récente mais le spectre de l'infidélité passé planait encore sur son présent. Elle avait probablement besoin de se sentir rapidement aimée pour ne pas douter. Un grand classique aussi.


Donc pour résumer, nous étions bien ensemble mais pas dans le timing. L'aveu de son attachement au bout de seulement un mois ne m'a pourtant pas effrayé. Mais chat échaudé craint les parpaings froids. Je me suis donc abstenu de lui dire que j'étais en train de glisser.
De peur que je ne m'attache pas moi aussi, et de peur de partir sur les bases d'une vraie relation de cul améliorée, elle s'est enfuie en courant...
Paf ! Seconde claque dans la gueule.



Que l'on ne me dise pas que l'amour n'est pas une chose compliquée : entre les stratégies plus ou moins sadiques, les gros cons qui avancent masqués et les filles compliquées qui ne savent pas ce qu'elle veulent, ni quand, j'ai fini par comprendre le principal problème des trentenaires célibataires (parisiens ou d'ailleurs) : la digestion.


Celle des échecs passés, celle des stratégies mensongères, celle des traumatismes et des blessures narcissiques, celle de l'attente trop longue d'un Prince charmant ou d'une Princesse de contes de fées idéalisée mais qui n'existe au final pas.

Digérer tout ça à défaut de le revomir sur le premier mec sincère ou la première nana bien qui aura eu le malheur de croiser la route sinueuse de ces écorchés de la vie capables de devenir des salauds parfois à leur corps défendant. Voilà le problème de beaucoup de trentenaires célibataires.

Et ces gens là se croisent souvent sur les sites de rencontres. Voilà pourquoi je n'y vais plus.



Tiens, la prochaine fois pour changer, je vous parlerai  plus en détails des différences entre les fameux sites de rencontres...

(à suivre...)

5 commentaires:

  1. Ben oui mais comme tu niques avant de parler (comme presque tous les mecs) tu as forcement du mal à comprendre ce que les femmes ont en tête.

    Moins prosaiquement :
    Un tout petit petit peu d'ecoute et d'attention te permettront d'éviter moult écueils cités à commencer par bon nombre :
    ... d'étoiles de mer, de dingues, de filles blessées, de jalouses maladives, de muettes, de bavardes, de tordues, de consommatrices insatiables, de filles qui n'avaient pas coupé le cordon avec maman, avec leur ex, de désaxées à la recherche du père, de grandes, de petites, de nymphos, de frigides, de blondes, de brunes, de chômeuses, de droguées du boulot, de dépendantes, d'indépendantes, de fumeuses de joints, d'alcooliques.

    Oui certes, nous sommes un peu cérébrées ...
    (oui c'est encore moi).

    Mais pour les autres, "celles qui valent la peine" du moins selon ta typologie :
    - un peu d'ecoute et d'attention te permettront de savoir rapidement ou tu mets les pieds.
    Un soupçon, et non pas un doigt, de communication intelligente permet également à la demoiselle convoitée de constater que le p'tit nouveau n'est pas le beau salaud à qui on en veut toujours, et donc, qu'il convient de ne pas lui faire payer injustement les dégâts passés.

    En fait, ton problème est le même que celui de tous les hommes :
    - faut que ça soit simple, facile et surtout pas compliqué.

    C'est un peu comme pour faire les courses quand vous etes en couple :
    - vous connaissez le principe, mais dans les faits, il faut au minimum vous faire une liste :-)

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    1. Je partage pas mal ce commentaire.

      J'ajouterais moi, que "celles qui valent la peine" n'ont peut-être pas moins de défauts ou plus de qualités que les autres (sauf celles qui manquent de repères de façon passagère ou non) et que ce qui fait que tu ne remarques pas celà (celle qui te quitte pour une déclaration au bout d'un mois n'as rien de bien différent de celle qui n'as pas coupé le cordon avec son ex) c'est juste ton attraction émotionnelle et sensuelle envers elles.
      Le timing dont parle tes amis bienveillants, c'est pas celui de choisir le moment, mais celui que l'amour choisit.
      Évidemment en homme célibataire trentenaire et blasé tu ne laisse aucune place aux évidences (moments fortuits), mais pour autant c'est hélas les seules rencontres qui fonctionnent vraiment.
      Maintenant pour durer il n'y a qu'un seul miracle : accepter que l'autre soit imparfait. Ne demande pas ce que tu ne donnes pas.

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  2. d'étoiles de mer, de dingues, de filles blessées, de jalouses maladives, de muettes, de bavardes, de tordues, de consommatrices insatiables, de filles qui n'avaient pas coupé le cordon avec maman, avec leur ex, de désaxées à la recherche du père, de grandes, de petites, de nymphos, de frigides, de blondes, de brunes, de chômeuses, de droguées du boulot, de dépendantes, d'indépendantes, de fumeuses de joints, d'alcooliques.

    Donc si j'ai bien compté, et en considérant que tu n'es pas un mythomane, donc que tu as effectivement rencontré au moins un échantillon de chacune de ces pauvres créatures, tu aurais recemment gratifié de tes males assauts au moins 24 spécimen de la gent féminine ...
    Et comme tu dis, "sans parler des rencontres hors sites"
    Tines je vais peut etre faire un blog sur les mecs moi :p

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    1. Le moins que l'on puisse dire mademoiselle, c'est que vous semblez bien remontée ! Aussi, n'hésitez pas à venir débattre directement avec moi via la page Facebook "Chronique d'un trentenaire celibataire parisien". À moins que vous préfériez rester "l'anonyme hebodmadaire énervée" de ce blog !
      En attendant d'avoir de vos nouvelles...

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  3. Post touchant ! Je crois qu'il est en effet souvent question de bon timing. Lui, elle, nous, au bon moment, avec la bonne alchimie. C'est le propre de toute rencontre car ni les uns ni les autres ne sont des produits toujours dispo quand on en a besoin au rayon frais. Le tout est d'éviter de le croire, car on finirait bien par se taper du surgelé quand on est déçu (au moins, là, c'est toujours au congèl quand on en a besoin).

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