Je voyais bien dans sa
gestuelle et ses sourires qu'elle était contente, qu'elle avait prévu, anticipé, fantasmé, cette
nuit chez moi...
C'est peut-être cruel mais moi, j'étais las, froid et je me demandais vraiment ce qu'elle foutait là... L'affaire était donc entendue. Elle dormirait dans le clic-clac.
Comme une telle annonce était malgré tout embarrassante, je n'avais pas pris la peine de lui désigner sa couche immédiatement.
Sans me douter que V allait me donner une parfaite illustration de l'adage "Ne remets jamais au lendemain ce que tu peux faire le jour même"...
J'ai dû m'absenter tout au plus 5-6 minutes pour aller me brosser les dents et enlever mes lentilles. Il n'en fallait pas plus à l'étoile de mer pour passer à la vitesse supérieure...
En sortant de la salle de bains, je m'attendais à la trouver prête à me relayer, la brosse à dents à la main. Mais rien. Le silence...
Je suis alors retourné au salon pour voir ce qu'elle faisait. Afin de vous permettre de visualiser la scène suivante, je dois vous préciser ici que ma chambre à coucher n'est séparée de mon séjour que par un meuble-bibliothèque faisant office de paravent.
Comme l'étoile de mer, elle gisait n'importe où...
C'est peut-être cruel mais moi, j'étais las, froid et je me demandais vraiment ce qu'elle foutait là... L'affaire était donc entendue. Elle dormirait dans le clic-clac.
Comme une telle annonce était malgré tout embarrassante, je n'avais pas pris la peine de lui désigner sa couche immédiatement.
Sans me douter que V allait me donner une parfaite illustration de l'adage "Ne remets jamais au lendemain ce que tu peux faire le jour même"...
J'ai dû m'absenter tout au plus 5-6 minutes pour aller me brosser les dents et enlever mes lentilles. Il n'en fallait pas plus à l'étoile de mer pour passer à la vitesse supérieure...
En sortant de la salle de bains, je m'attendais à la trouver prête à me relayer, la brosse à dents à la main. Mais rien. Le silence...
Je suis alors retourné au salon pour voir ce qu'elle faisait. Afin de vous permettre de visualiser la scène suivante, je dois vous préciser ici que ma chambre à coucher n'est séparée de mon séjour que par un meuble-bibliothèque faisant office de paravent.
Comme l'étoile de mer, elle gisait n'importe où...
Lorsqu'elle s'était écriée quelques minutes auparavant : « Surpriiiise(s) ! » - cette fois-ci, je vous épargne le chuintement ; la séquence
suivante est déjà suffisamment surréaliste comme ça -, je n'avais pas encore
pris conscience d'une lacune gênante de la langue française : la forme orale omet de
souligner la marque du pluriel...
Surprise n°2 donc, l'étoile de mer était allongée dans mon lit...
Surprise n°2 donc, l'étoile de mer était allongée dans mon lit...
À ce stade du récit, la logique romanesque voudrait que j'ajoute « nue » ou « lascive et
offerte » comme dans les romans vaguement cul vendus dans les bacs des
stations-service par trois sous film rétractable.
Mais la réalité était tout autre.
Mais la réalité était tout autre.
L'étoile de mer était allongée dans mon lit... sous la couette en pyjama.
Même si elle avait manifestement peu d'expérience en la matière et que cela ne lui paraissait pas intuitif lors d'une première nuit avec quelqu'un de l'attendre pour l'embrasser, se déshabiller mutuellement, etc., elle aurait pu au moins invoquer la politesse pour se convaincre de ne pas se vautrer direct sous ma couette.
Même si elle avait manifestement peu d'expérience en la matière et que cela ne lui paraissait pas intuitif lors d'une première nuit avec quelqu'un de l'attendre pour l'embrasser, se déshabiller mutuellement, etc., elle aurait pu au moins invoquer la politesse pour se convaincre de ne pas se vautrer direct sous ma couette.
Sauf à vouloir
délibérément faire une surprise coquine à son partenaire, on attend
généralement son assentiment avant de se glisser sous ses draps, non ?
En la
voyant, j'ai eu la désagréable impression qu'on était mariés depuis 20 ans.
À moins qu'elle n'ait justement voulu me faire une surprise coquine mais selon sa propre conception du fait coquin...
L'imagination des plus optimistes d'entre vous les poussera déjà à imaginer une mise en scène érotique et sensuelle dans laquelle la belle, en pyjama de soie pourpre soulignant parfaitement sa cambrure, la dernière phalange de l'index dans la bouche, me jetterait des regards concupiscents comme une James Bond girl avant une scène d'amour torride...
L'imagination des plus pessimistes d'entre vous les poussera déjà à imaginer une mise en scène tue-l'amour à faire débander Rocco Siffredi dans laquelle la belle, en pilou à carreaux, la couette relevée jusqu'au menton, me regarderait d'un œil bovin en souriant d'un air niais comme feu Jackie Sardou dans une publicité pour Polident avant de jeter son dentier dans un verre effervescent...
Optimistes 0 - Pessimistes 1
À moins qu'elle n'ait justement voulu me faire une surprise coquine mais selon sa propre conception du fait coquin...
L'imagination des plus optimistes d'entre vous les poussera déjà à imaginer une mise en scène érotique et sensuelle dans laquelle la belle, en pyjama de soie pourpre soulignant parfaitement sa cambrure, la dernière phalange de l'index dans la bouche, me jetterait des regards concupiscents comme une James Bond girl avant une scène d'amour torride...
L'imagination des plus pessimistes d'entre vous les poussera déjà à imaginer une mise en scène tue-l'amour à faire débander Rocco Siffredi dans laquelle la belle, en pilou à carreaux, la couette relevée jusqu'au menton, me regarderait d'un œil bovin en souriant d'un air niais comme feu Jackie Sardou dans une publicité pour Polident avant de jeter son dentier dans un verre effervescent...
Optimistes 0 - Pessimistes 1
Je suis resté interloqué à la regarder, incrédule. Elle a dû prendre ça pour de l'émotion et a ronronné comme un chat. Elle n'avait plus rien d'attirant et me donnait envie de la secouer, de lui filer des claques...
Voilà ce qu'elle avait donc dans son sac Eastpack
d'ado : un pyjama de grand-mère et pas de brosse à dents...
Je n'allais pas la foutre dehors de mon lit. Ça ne se faisait pas.
Je me suis couché. J'ai éteint la lumière et me suis tourné vers le mur pour ne pas sentir son haleine fétide, en lui souhaitant une bonne nuit.
Je n'allais pas la foutre dehors de mon lit. Ça ne se faisait pas.
Je me suis couché. J'ai éteint la lumière et me suis tourné vers le mur pour ne pas sentir son haleine fétide, en lui souhaitant une bonne nuit.
Heureusement le lit était
suffisamment large pour établi une zone démilitarisée entre nous.
Mais l'étoile de mer n'avait pas dit son dernier mot...
Mais l'étoile de mer n'avait pas dit son dernier mot...
- « Finalement, che fe bien que tu me fasses
y'amour... ».
PS : Pour les plus jeunes de nos lecteurs
qui n'ont pas eu la chance de connaître la maman de celui à qui le tourisme du
Connemara doit tout, ni le grand bonheur de connaître la publicité Polident en
1986, ce sera le bonus track du jour.
PS 2 : Pour ceux qui n'y sont pas encore,
adhérez à la page Facebook « Chronique
d'un trentenaire célibataire parisien » en cliquant sur l'onglet à droite
de cette page.
De bout en bout (sans jeu de mots vaseux) tu l'as laissée prendre l'initiative. Pfff.
RépondreSupprimerGâcheur de métier .
Leçon n°1 :
Quand tu sais que tu as affaire à ce genre de personnage, tu n'as que 2 solutions :
1) évacuer le probleme, au sens littéral du terme. ah, ça ne se fait pas ?
En fait si, ça se fait tres bien, tu serais même surpris.
2) prendre le problème (au sens littéral également) mais sans lui laisser une once d'initiative !!! Ses initiatives s'avèrent toujours calamiteuses et je suis sur que la suite de tes aventures nous le confirmera.
Sinon, il y a toujours la solution d'appeler 2 / 3 potes et de se marrer un peu
mais ça fait parfois des histoires, mais en même temps, pas toujours .. donc si l'idée c'est de se débarrasser d'elle, il faut rester prudent, on ne sait jamais
Bref , ce que je note c'est que ça fait quand même un bon bout de temps que tu te trimballes cette purge .
Puisque tu ne te résous pas à la jeter dehors , au prétexte de bonnes manières hypocrites, ben mon p'tit gars, va falloir la niquer pour les mêmes mauvaises raisons !
Allez allez, au taff mon gars !
Je sais c'est cruel , mais c'est la loi du genre :
Si on n'est pas suffisamment mufle pour s’épargner les corvées, on devient rapidement le restau du coeur du cul .
Choisis ton camp camarade !
Avec un peu de fanfe, fa feinture de fafteté fe fera bloquée ?!!!
RépondreSupprimerLa fuite, la fuite !... ;-)
Quand effe qu'on sait fi tu as aimé la pipe au pierfing ???
RépondreSupprimerJe la connais cette nana !!!
RépondreSupprimer- elle st venue dans mon bar l'autre jour (je suis barman)
Elle m'a demandé une chaise alors je lui ai indiqué un tabouret pres du bar
Et là , elle m'a repondu :
- une chaise soichante quatre , connard ! j'ai choif...
XD je suis plié de rire. C'est méchant, mais la c'est quand même la faute a pas de chance !
RépondreSupprimerOh non... je reconnais ma part de responsabilité ! J'aurai dû la mettre dehors en pyjama sur le palier s'il le faut ! Au contraire, je ne suis pas assez méchant. C'est bien le problème !
SupprimerTu aurais dû jouer au loto ce jour là : parce qu avec un manque de bol aussi evident en amour, tu aurais raflé le jackpot. Revois la sélection... et arrête les frais dès le premier rendez vous quand tu tombes sur une fille qui ne te correspond pas. Tu aurais dû être plus cash (navré mais toi et moi, ça ne va pas le faire). Au moins V n aurait pas terminé en si bonne place sur ton blog. Tu lui aurais aussi rendu service. Bon, peut être que tu y auras pensé tout seul.... continuons. Zia
RépondreSupprimerOh elle m'a servi d'expérience à ne pas reproduire c'est sûr !
SupprimerMais malgré tout, je ne lui en veux pas. C'est grâce à elle indirectement si ce blog à connu un tel succès.
Je t'assure que désormais, une telle cruche ne franchit plus le seuil de ma porte, fut-ce t-elle en robe de soirée et ultra bien foutue ! Continue... je lis tes commentaires :-)